06 novembre 2025
L'usine de traitement des déchets à Champdeniers fonctionne depuis le début de l'année, mais la mise en route s'avère beaucoup plus longue que prévu.
"On est encore en phase de réglage". Yves Chouteau, le président du Smited (Syndicat mixte de traitement et d’élimination des déchets en Deux-Sèvres) assume un lancement compliqué pour l'usine de traitement de déchets de Champdeniers. Après des retards dans les travaux qui ont entrainé un surcout d'environ 250 000€, la mise en route de l'usine est ralentie par plusieurs points. L’usine transformée début 2023 (pour un investissement total de 22 M€) subit une augmentation des couts de traitements des déchets. « De 182 € la tonne, à 225 € la tonne » explique le président. Autre raison, la transformation des déchets en combustible solide de récupération (CSR). Le CSR permet de faire fonctionner la cimenterie d’Airvault. Sauf que la cimenterie est en chantier et ne peut pas accueillir ce combustible. Il est donc expédié vers des cimenteries à Loire-Atlantique et dans les Landes ce qui entraine des couts pour l’usine de Champdeniers.
Troisième point, les performances de l’usine ne sont pas dans les standards espérés. "Nous avons pour perspective de traiter 36 000 tonnes d'ordures ménages en 2026. C'est encore éloigné des capacités nominales de l'usine qui était de 45 000 tonnes" détaille Nathalie Bucher Sourisseau, la directrice générale des services.
Le Smited se donne un an pour trouver des solutions. Les déchets collectés sont en baisse de 5 % dans les Deux-Sèvres, « ce qui devrait atténuer le prix à la tonne » espère Nathalie Bucher Sourisseau, la directrice des services.
Un reportage de notre correspondant Serge Henry.

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