"Il y a toute une faune qui vit sous terre", les spéléologues des Deux-Sèvres veulent la protéger


22 juillet 2025

Le comité départemental de spéléologie et Deux-Sèvres Nature Environnement (DSNE) s’allient pour sauvegarder la faune souterraine. Le 11 juillet 2025, les deux associations ont signé un partenariat pour entériner leur action commune. Elles s'allient déjà depuis plusieurs années pour compter les chauves-souris.

Quatre pages pour organiser la protection du patrimoine souterrain. Depuis quelques années, le comité départemental de spéléologie aide l’association de protection de la nature, Deux-Sèvres Nature Environnement (DSNE), à compter les chauves-souris dans la rivière souterraine de Champdeniers et de Bataillé, dans le Mellois. Des mammifères volants accompagnés… d’une tout autre espèce, la galaselle. "C'est un crustacé vu pour la première fois en Deux-Sèvres, dans la cavité de Bataillé", précise Nicolas Cotrel, directeur de DSNE.

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Romain Gaillard, le président du club départemental de spéléologie et Anne Faucher, membre du bureau de Deux-Sèvres Nature Environnement sont en pleine signature de la convention.

Entre 150 et 200 grands rhinolophes sont recensés chaque hiver. Il y a de la vie sous terre, et ce, toute l'année. Romain Gaillard, à la présidence du comité de spéléologie en Deux-Sèvres, le justifie avec la présence d'eau synonyme de vie. Les férus de cavités souterraines prêtent attention au rythme des espèces. En hiver, par exemple, la chauve-souris hiberne. Pas question donc pour les spéléologues de les déranger en descendant dans les profondeurs.

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