11 décembre 2025
Ce mardi 9 décembre, la loi de séparation de l'Église et de l'État a soufflé ses 120 bougies. Le comité départemental d'action laïque a mené des actions pour l'occasion, notamment dans le milieu scolaire.
Cette loi, c’est tout simplement le principe de laïcité aussi bien à l’école qu’à la mairie ou dans toute autre institution publique. Le comité départemental d’action laïque a planté des arbres symboliques aux quatre coins des Deux-Sèvres pour les 120 ans de la loi qui sépare l'Église et l'État. L'un d'entre eux a été planté à l'école de La Marelle à Bressuire. "Pratiquement, toutes les religions sont représentées et c'est une école où ça se passe très bien", a constaté Michel Benoist, le président de l'union des délégués départementaux de l'Éducation nationale.
LA FORMATION, OUTIL DE SENSIBILISATION POUR LA LAÏCITÉ
Le comité d'action laïque du département forme autant les enseignants que le personnel ou les jeunes. Jocelyne Brandeau, présidente de la Ligue de l'enseignement dans les Deux-Sèvres, est agréée pour proposer ces deux journées. Les enseignants reçoivent, eux aussi, une formation de l'Éducation nationale, mais "ce n'est pas suffisant, c'est en visio", déplore la représentante de la Ligue.
Pourtant, le besoin d'être formé est bien là. Jocelyne Brandeau cite un exemple : "À la cantine scolaire, doit-on faire des repas sans porc pour les musulmans ? La collectivité en gestion n'est pas obligée, mais pour le vivre ensemble, on peut trouver un compromis en proposant un menu végétarien". Des décrets et lois sont créés régulièrement pour encadrer la laïcité, mais "cela ne simplifie pas les choses", confie Michel Benoist. Pour les deux représentants du comité, le mieux aurait été de s'en tenir à la loi de 1905, "la liberté de croire, la liberté de conscience et la neutralité des agents de l'État", précise Jocelyne Brandeau.
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