Le Club des Entrepreneurs de Gâtine rassemble acteurs du monde économique et culturel

Le 26 juin dernier, le Club des Entrepreneurs de Gâtine proposait une soirée pour rassembler deux mondes qui n'ont pas forcément l'habitude de se côtoyer. Les acteurs économiques et culturels ont visité le Palais des Congrès avant une soirée au jardin des Cordeliers.

Soirée de fin d'année pour le club des entrepreneurs de Gâtine. Ce n'était pas officiellement un bal de fin d'année comme on peut voir dans les séries américaines, mais ça y ressemblait. De la musique, des mange-debout et de quoi se restaurer. Jusque-là, du classique. Quand on se penche sur la liste des invités, là en revanche, c'est un peu plus original. Sur les 70 personnes présentes au jardin des Cordeliers, 40 étaient des entrepreneurs, et une quinzaine était des représentants du monde culturel Gâtinais. Deux mondes que l'on oppose parfois, mais qui ont finalement certains points communs. "J'ai envie de me dire que le point commun, c'est l'humain" explique Sabine Dutailly, codirectrice de l'UPCP Métive. Un point de vue partagé par Nicolas Brunet, vice-président du Club des Entrepreneurs de Gâtine et dirigeant de l'agence de communication Tabula Rasa "Dans une association, on embarque des gens dans une direction, dans une entreprise, c'est pareil." 

TOUS ENSEMBLES POUR LA GÂTINE

Autre point commun, la volonté de faire vivre la Gâtine. "Notre point commun, c'est d'œuvrer pour un territoire" acquiesce Sandrine Nicollet, salariée-associée de la SCOP Atemporelle. "Pour l'économie d'une région, d'un territoire, c'est important qu'il y ait les acteurs économiques et culturels" poursuit Farrida Mekkaoui, coprésidente de l'association AH.

Les acteurs présents, ce soir-là, pointe aussi des différences. "On a une mission de service public, ce que n'ont pas les entreprises" détaille la codirectrice de l'UPCP Métive. La rentabilité est peut-être la différence majeure. "Dans une entreprise, on est là pour gagner de l'argent. Dans une association, ce n'est pas le but premier, mais il faut un minimum pour pouvoir vivre" reconnaît Myriam Prud’hom, dirigeantes d’Etalmobil.