« Je cautionne complètement la décision qui a été précise » réagit Gilbert Favreau à la suppression des crédits à l’Agence Bio.

La filière du Bio s’inquiète depuis le 17 janvier dernier, date à laquelle le Sénat a voté un amendement pour supprimer les crédits destinés au fonctionnement de l’Agence bio.

L'Agence Bio à trois missions : promouvoir, recensé toutes les données et accompagner financièrement des projets liés au bio. Pour Gilbert Favreau, sénateur les Républicains des Deux-Sèvres, et pour l'ensemble des sénateurs, il faut réduire les coûts. La faute à la dette colossale de la France (plus de 3 000 Milliards d'Euros). "Si on ne fait pas ça, nous ne sommes pas des parlementaires sérieux" clarifie Gilbert Favreau. Toujours avec cette volonté de réduire les coûts, les missions de l’Agence Bio pourraient être confiées à France AgriMer, un établissement public. 

Dans le camp d'en face, on fait grise mine. "La fin de l’Agence bio, c’est le délaissement de la filière agricole biologique" répond Guy Moreau, président de Bio Nouvelle-Aquitaine et administrateur d’Agrobio 79 sur notre antenne. Le représentant de la filière agricole bio considère que c’est un « mauvais présage ». Il laisse entendre qu'il pourrait y avoir des mobilisations à la fois agricoles et citoyennes. L’économie permise s’élèverait exactement à 2 908 670 euros, selon le site Reporterre.