
21 octobre 2025
À l'occasion du salon du numérique à Parthenay, ce samedi 18 octobre, une sensibilisation à l'utilisation de l'Intelligence Artificielle avait lieu au deuxième étage du Campus des Projets.
L'Intelligence Artificielle peut effrayer. "Il n'y a pas un secteur d'activité, si on reste dans le secteur de l'entreprise, qui potentiellement ne peut pas utiliser l'IA" enseigne Sébastien Baujault. Arrivée dans le milieu de l’intelligence artificielle en 2022, Sébastien Baujault sensibilise et forme à l’utilisation de l’IA dans les écoles, les entreprises ou les ephad. Elle peut être utilisée pour de la reformulation de mails, de la création d'offres d'emplois, ou pour aider un étudiant dans l'écriture d'une thèse. Depuis 2025, le conférencier note une réelle évolution. "Ces agents-converseurs se personnalisent. Plus on converse avec eux, plus ils apprennent à nous connaitre. Les réponses qu'ils nous font nous concernent. Mon Chat GPT n'est pas le même que celui de quelqu'un d'autres."
ÊTRE CURIEUX POUR CONNAITRE LES DANGERS
Alors est-on dans un de ces films ou l'homme est remplacé par la machine ? C'est le principal danger pour Sébastien Baujault. L'Intelligence artificielle ne doit en aucun cas remplacer l'humain. "Le danger, c'est de tomber dans une certaine faignantise cognitive. Si l'on délègue trop à la machine, on perd notre réflexe intellectuel".
Les générations futures vont devoir se former à l'utilisation de ces outils, c'est indispensable pour le formateur. "Si l'on n'éduque pas les plus jeunes, si on ne les sensibilise pas, on risque d'avoir une génération décérébrée plutôt qu'une génération augmentée". Pour sensibiliser, il faut passer par la curiosité, préconise Sébastien Baujault. Il faut en parler en famille, dans les entreprises, pour que chacun apprennent à maitriser un outil qui va s'imposer dans nos vies à coup sûr.
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