La présidente des maires des Deux-Sèvres dresse son bilan du Congrès des maires de France.

Les 18, 19 et 20 novembre se tenait à Paris le 107e congrès des maires et présidents d’intercommunalités de France. Un congrès ou participait une grande délégation Deux-Sévriennes.

Beaucoup de questionnements étaient soulevés pendant ce 107e congrès des maires et présidents d’intercommunalités au Parc des Expositions de Versailles à Paris. Entre budget, soutien aux élus et lutte contre le narcotrafic. La présidente de l’association des maires des Deux-Sèvres, Marie-Pierre Missioux était de la délégation qui s’est déplacée en capitale. Elle retient avant tout de ce congrès, une forte mobilisation. « Une énorme participation au niveau nationale, mais surtout une grosse délégation du département avec des centaines d’élus ». Elle se réjouit des nombreuses thématiques débattues, comme le renouvellement « on est à quelques mois des municipales, j’ai participé à une table ronde sur l’engagement, et on se rend compte que l’engagement, il est toujours là » précise-t-elle « Le politologue Martial Foucault a annoncé que 60% des maires repartaient pour ce mandat, alors qu’on pensait tous à une crise des vocations ».

À la fin de ce congrès, le Premier Ministre Sébastien Lecornu a tenu un discours, proposant des mesures pour simplifier et supprimer des normes. Il promet une trentaine de mesures de simplification d’ici Noël. Une décision bienvenue par la présidente de l’association des maires des Deux-Sèvres, mais elle reste sur ses gardes. « Il a compris notre appel sur le fait qu’on est complètement écrasé par les normes, la bureaucratie, ce mille-feuille administratif qui est souvent inefficace. Ce ne sont que des annonces, nous attendons les faits, mais qu’il l’ait compris, c'est déjà bien » explique Marie-Pierre Missioux, en appuyant sur le fait qu’avant lui, d’autre avait compris le message sans pour autant faire avancer les choses.

La présidente des maires du département est cependant restée circonspecte sur cette proposition de prime régalienne de 500€ pour tous les maires. « Je ne sais pas qui l’a conseillé d’annoncer un truc comme ça, ça a été très mal pris ». Pour elle, cette annonce est « ridicule », argumentant « qu’on n'a pas besoin d’argent de poche, ce qu’on souhaite ce sont des moyens d’agir, des moyens financiers pour nos communes ».