Hubert et sa femme sont des expérimentés du cyclo-camping : Pays-Bas, Angleterre, Écosse, Portugal et les voilà à Saint-Pardoux pour la première fois. Ils sont partis il y a trois jours de la banlieue nantaise. Ils vont à Montauban et passent par plusieurs itinéraires comme la Vélofrancette. Habitués des infrastructures à travers la France, Hubert donne son avis sur l’installation de Saint-Pardoux et sur le cheminement. "On est surpris des installations ici", sourit-il. "C'est sur le chemin qu'on a remarqué que depuis qu'on a passé Angers, les campings sont un peu plus éloignés", précise-t-il.
Plancha, sanitaires, kits de réparation de vélo, voire réparateur de vélo si l’on n’aime pas se mettre les mains dans le cambouis. Tout y est. Pour les 10 ans de la Vélofrancette, ce soir-là, une rando à vélo est organisée et avant ça, Théo Vion remet en état les engins. "Allez, c'est bon la roue est droite. Je viens de replacer la roue avant du monsieur qui vient passer la nuit là-bas", explique le mécanicien, dit Théo Vélo. Il parcourt le département avec ses outils et son propre vélo cargo.
Toute l’année, les cyclotouristes roulent au gré du Thouet et de l’itinéraire Vélofrancette en Gâtine. "On n’a pas le nombre de vélos qui passent sur ce chemin", indique la chargée de missions tourisme du syndicat mixte de la vallée du Thouet, Flavie Thomas, "mais c’est plus fréquenté l’été".