L'émotion était palpable ce vendredi 5 décembre, au centre Maurice-Caillon, à Parthenay. Les filles de Parthenay, organisatrices de la Parthenaisienne ont, en quelque sorte, fait monter le suspense jusqu'à l'annonce de la somme donnée à la Ligue contre le Cancer, près d'un mois après Octobre Rose. Les événements disséminés tout au long du mois d'octobre ont permis de récolter 8 501,76€. 12 299,63€ ont été ajoutés grâce à la générosité de certains acteurs (photographe ou sonorisation offrent gratuitement leur service, ce qui permet de reporter la somme prévue dans les dons), plus les recettes de la Parthenaisienne ont fait grimper la somme totale à 27 000 €. Un record depuis la première édition en 2013. (2152€ avaient été récoltés). "On s'était dit : 2000 € c'est super. On partait de rien. Jamais on aurait pu imaginer avoir un impact pareil", sourit Christine Rossard, présidente des Filles de Parthenay. Depuis la première édition, l'association a récolté 139 637 € au profit de la lutte contre le cancer.
Présente ce vendredi au centre Maurice-Caillon, Martine Pelonnier-Magimel, présidente de la Ligue contre le Cancer dans les Deux-Sèvres, ne cachait pas son émotion à la remise du chèque. "Ça montre la solidarité d'une ville. Passer de 16 000 à 27 000 €, c'est phénoménal !" s'enthousiasme la présidente.
Cet argent va "servir à la recherche. On a un budget de 500 000€, 300 000 servent aux chercheurs", explique Martine Pelonnier-Magimel. Si le dépistage est toujours l'une des clés pour lutter contre le cancer du sein, la difficulté de prise de rendez-vous pour une mammographie a été soulignée par Jean-Michel Prieur et la présidente du comité départemental. "Il faut qu'il y ait un effort de fait. Il faut vraiment donner tous les moyens. On fait de la prévention, on va dans les collèges, dans les entreprises, on peut éviter plus de 40% des cancers. Il nous faut l'aide du milieu médical", conclut la présidente. Pour le maire de Parthenay, "la situation n'est pas acceptable. Aujourd'hui, on a un vrai problème à Parthenay", résume Jean-Michel Prieur.