"On y trouve des caricatures brouillonnes, des insinuations poussives et un certain goût pour les attaques faciles" Coralie Dénoues, la présidente du Département, réagit après la publication d'un journal satirique

Après la publication du Canard deux-sévrien, un journal satirique numérique, Coralie Dénoues, la présidente du département des Deux-Sèvres, a tenu à réagir. Le premier numéro était exclusivement consacré à la présidente du département.

Début novembre, un journal satirique numérique est arrivé dans la boite mail de notre radio. « Le canard deux sévrien ». Rien de plus comme intitulé. Un premier numéro de deux feuilles qui raille Coralie Dénoues, la présidente du département. On doit vous avouer que l'on a hésité à publier un article relatant ce qu’on appelle "une feuille de chou". Mais la presse satirique, image de la liberté d’expression, est assez peu présente dans l’actualité locale. C’est ce qui a motivé notre choix dans la diffusion de cette information. Deux semaines après cet article, Coralie Dénoues a tenu à réagir à travers quelques lignes envoyées par mail et relayer sur son compte Facebook.

Manifestement, le Canard deux-sévrien n’a pas fait rire la présidente du département. Elle trouve "les caricatures brouillonnes, les insinuations poussives et les attaques faciles". Le résultat n’a « ni l’esprit d’Oscar Wilde, ni la plume de Lady Whistledown… ni même la qualité d’un bon papier recyclé ». Elle reconnait du talent aux auteurs de ce pamphlet, "celui de manier la plume comme d’autres manient le balai,  avec la même précision approximative et le même contact fréquent avec le sol". 

La présidente du Département fait aussi preuve de philosophie, regrettant l’anonymat des auteurs derrière le Canard deux-sévrien. "Après tout, l’anonymat a toujours été le masque préféré de ceux qui craignent la lumière.".  Coralie Dénoues termine en revenant au terrain en rappelant son engagement pour le Département et conclut avec ses mots : il est parfois nécessaire de laisser à certains le théâtre de marionnettes : cela leur donne l’illusion d’exister. ». Pour le moment, on ne sait toujours pas qui se cache derrière ce journal satirique. 

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