A Parthenay, première journée consacrée au dépistage des maladies rénales

Pour la première fois, l'hôpital de Parthenay accueillait, ce mardi 11 mars, une journée entière de dépistage des maladies rénales.

Ça fait 20 ans que la semaine nationale du rein permet de mettre en lumière les maladies rénales. Prévention, dépistage, deux mots qui sont la clé d'une prise en charge rapide, précieuse, pour pouvoir mettre en place des protocoles médicaux. Les options sont peu nombreuses : la dialyse ou la greffe. La dialyse, c'est le quotidien de Patrice Raillot, bénévole et administrateur de France Rein Poitou-Charentes. Dialysé depuis six ans, il explique son quotidien. "J'y vais tous les deux jours. Ce sont des séances qui durent 4 h. Le lendemain, on a la chance de pouvoir vivre normalement" reste optimiste Patrice Raillot. La seule alternative à la dialyse est la greffe de rein. "En France, c'est difficile de trouver des donneurs, ce n'est pas dans les mœurs" explique l'administrateur de France Rein Poitou-Charentes. 

Par chance, certaines personnes peuvent en bénéficier, comme le fils de Christine." Ça a été long" précise la mère de quatre enfants. "Il a attendu deux ans et demi". Depuis, ses reins ont retrouvé 50% de leur capacité. "Ces maladies sont silencieuses" explique Patrice Raillot. Elles interviennent après le développement d'autres maladies : le diabète ou l'hypertension notamment. Grâce aux différentes étapes du dépistage, cela permet de pouvoir déceler ce genre de maladie, et donc potentiellement des maladies rénales. 

En France, une personne sur dix, souffrirait de maladies rénales. En Deux-Sèvres, plusieurs centaines de personnes sont concernées.

 

Radio Gâtine · A Parthenay, première journée consacrée au dépistage des maladies rénales

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